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  • Photo du rédacteurNathalie Palayret

La sélection de la bibliothérapeute : "Poétesse", ça se dit ?




"Poétesse"... si certains pensent que ça ne se dit pas, en tout cas, ça existe


Une sélection sans rime ni raison qui n'obéit qu'aux caprices de mes lectures.

Trois recueils de poésie, une biographie et un manga pour se laisser émouvoir et bousculer.



Étreins-toi, de Kae Tempest, traduction de Louise Bartlett

"Une fois assemblée de nouveau,

Elle marchait comme une louve en ville.

Et buvait chaque vague qui venait

Abattre son moral.

Elle était sauvage et merveilleuse."


Tu vis ou tu meurs, de Anne Sexton, traduction de Patricia Godi

"Je suis sortie, sorcière possédée,

hantant l'air noir, plus courageuse la nuit ;

rêvant le mal, j'ai fait mon chemin

par-dessus les maisons ordinaires, lumière après lumière :

pauvre chose solitaire, avec mes douze doigts, oubliée.

Une femme comme ça n'est pas une femme, vraiment.

J'ai été de son genre."


Nuit de foi et de vertu, de Louise Glück, traduction de Romain Benini

"l m’apparut une nuit alors que je commençais à m’endormir

que j’en avais fini avec ces aventures amoureuses

dont j’avais longtemps été esclave. Fini, l’amour ?

murmura mon cœur. À cela je répondis que beaucoup de découvertes importantes

nous attendaient, tout en espérant que l’on ne me demanderait pas

de les nommer. Car je ne pouvais pas les nommer. Mais la conviction qu’elles existaient –cela devait certainement compter pour quelque chose ?"


Les villes de papier, de Dominique Fortier

"C'est cette existence secrète que j'ai tenté d'imaginer dans -Les Villes de papier-, qui se veut le roman de la vie d'Emily Dickinson en même temps qu'une réflexion sur les lieux-réels ou rêvés-que nous habitons et qui nous habitent. Habite-t-on jamais vraiment une ville, une maison, une famille, ou bien plutôt l'idée qu'on s'en fait ? où est-on véritablement chez soi ? Peut-on vivre dans les livres ? Et comment se fait-il qu'en français, nous n'ayons pas de mot pour nommer ce qu'en anglais on appelle - home- ?"



Daruchan, de Lemon Haruna, traduction de Miyako Slocombe





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