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  • Photo du rédacteurNathalie Palayret

La bibliothérapie en pratique : En extérieur


D'abord, un texte à lire lentement, tranquillement. Le mieux, c'est encore de lire à voix haute, même si on croit qu'on ne lit pas bien. On lit, on relit encore.

D'abord on veut comprendre le sens puis on devient sensible au rythme et à la poésie du texte.

[A télécharger sous forme de fiche pratique en format PDF en cliquant ci-dessous.]

Exercice. En extérieur
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Lire en extérieur, peindre en extérieur, écrire en extérieur donnent un autre goût aux mots. Il suffit de quelques pas, de nappes de silence, d'une belle lumière qui frôle le bon moment. Il suffit d'un promeneur qui te salue, d'une mésange qui, un instant, accepte de ne pas s'envoler, d'un cormoran qui se sèche au vent, d'une cloche qui sonne les douze coups de midi dans la vallée. Il suffit qu'un poème d'Issa multiplie par mille la hauteur du mont Fuji et par rebond celle du Ménez-Bré.


Escargot

Tout doux tout doux va monte

Le Fuji


Il suffit d'avoir passé une bonne nuit, d'avoir traversé de bons rêves. Il suffit d'être disponible à ce qui est plus léger que la chute d'une feuille, plus silencieux que le déplacement de la chenille, plus blanc que le vol de l'aigrette, plus bleu que le ciel au sommet de son bleu. Il suffit que le cœur de l'oiseau soit dans ton corps, que le mouvement du brin d'herbe sous la lumière du vent circule dans ton sang. Il suffit de tendre l'œil aux reflets du vent sur l'estuaire, l'oreille au silence de la pierre sur le chemin.


Extrait de "Besoin de poème" de Yvon le Men



A votre tour d'écrire en extérieur.

Rien de plus facile, "il suffit que le cœur de l'oiseau soit dans ton corps".




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